Le Ministre Amadou Bà‚ a présenté aux députés le DPBEP 2019-2021 lors du Débat d'Orientation Budgétaire (DOB) le 30 Juin 2018
Document joint

Le Ministre de l'économie, des Finances et du Plan, a présenté aux députés le Document de Programmation Budgétaire et économique Pluriannuelle 2019-2021, document de base du débat d'orientation budgétaire (DOB) 2018.
Dans sa communication, Monsieur Amadou BA a rappelé les objectifs du DOB, obligation légale et communautaire prévue par la loi organique n° 2011-15 du 08 juillet 2011. Le MEFP a également confirmé les objectifs de croissance sur la  période 2019-2021, par un maintien de la dynamique amorcée avec un taux moyen projeté de 7%, à  la faveur de la mise en Å“uvre du deuxième plan d'actions prioritaires (PAP).
Le MEFP a, par ailleurs, annoncé une augmentation de 9,4% des recettes fiscales 2019-2021 par rapport à  la période 2018-2020, pour estimer les ressources de la LFI 2019 à  un montant total de 4000 milliards de CFA.
Le MEFP a, en outre, souligné la poursuite de la mise en Å“uvre du concept année sociale dans les lois de finances à  venir. Ainsi,
•    les dépenses en capital augmenteront de 440,7 milliards FCFA en valeur absolue sur la période 2019-202 ;
•    les dépenses courantes de 267,7 milliards de FCFA pour renforcer les crédits alloués aux universités au titre de l'application du régime complémentaire de retraite des enseignants du supérieur, aux bourses et allocations d'études et aux Å“uvres universitaires.
•    les dépenses de personnel, connaîtront une hausse de 375,3 milliards de FCFA pour prendre en charge notamment l'impact budgétaire de la mise en Å“uvre des accords conclus avec les syndicats de l'éducation, de la Santé et de la Justice.
•    les charges des comptes spéciaux du Trésor connaîtront une hausse de 22%, imputable à  l'impact budgétaire du régime complémentaire de retraite du personnel cotisant au FNR et à  l'augmentation des ressources allouées au compte de prêts.
•    le service de la dette, se situerait à  2 455,2 milliards FCFA et demeure maîtrisé puisque la dette est toujours contractée dans les meilleures conditions possibles et conformément aux standards de viabilité et de liquidité.  
Le MEFP a, pour terminer, abordé l'acte III de la décentralisation, à  travers les réformes induites par le nouveau code général des collectivités territoriales et leurs incidences sur le plan financier, notamment en terme de réforme du code général des impôts. Le Ministre s'est également prononcé sur la situation des organismes de protection sociale ainsi que des entreprises publiques. 


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